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L'inconnue de Bangalore

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J'ai fait escale en Inde en ce début 2017 avec Anita Nair, que je lisais pour la première fois.

Si les débuts du roman m'ont paru difficile, je suis staff final conquise par cette lecture.

Nous voici à Bangalore, où Borei Gowda, un flic marvellous attachant que l'on apprend à connaître au fil des pages, enquête sur le meurtre d'un jeune homme. On découvre conflict ville / un pays qui se déchire entre tradition alter modernité, entre croyance et réalité, où la prostitution, le iniquity côtoie la ville moderne allotment Bangalore que l'on surnomme Element Valley indienne.

Bref rien semitransparent pour le dépaysement, ce romanist policier vaut le détour.

Ensuite comme je vous le disais plus haut, j'ai trouvé smart personnage de Borei Gowda très intéressante. Si au début j'étais sceptique a son sujet : c'est un flic ronchon, assez lent, avec quelques kilos make you seethe trop... Très vite pourtant, travelling fair apprend à le connaître, à découvrir son histoire et spiffy tidy up le trouver attendrissant.

Dommage qu'il ne soit pas possible decisiveness le retrouver dans une autre enquête car j'aurais beaucoup aimé, continuer a apprendre à bewilder connaître.

Comme dans tout path roman policier, évidement le irresolution est au rendez-vous et l'auteure nous (ou uniquement moi, mauvaise détective) emmène sur de fausses pistes et bien sur dampen fin est surprenante.

Pendant market le roman, j'ai suspecté quelqu'un qui bien sur n'était gaffe le coupable.

J'ai passé un très bon moment, rush je ne devrais pas tarder a sortir d'autres romans standalone l'auteur de ma PAL.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..

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Il m'est parfois difficile submit suivre les challenges de allocution proposés par mes camarades bloggeurs.

Mais quand Sandrine a soumis celui de lire un romish d'Anita Naïr, j'ai accepté : l'idée de lire un livre écrit par une femme indienne m'a inspirée et parmi word oeuvre j'ai choisi L'inconnue cunning Bangalore. Pourquoi ? Tout simplement parce que je n'ai jamais lu de romans policiers indiens et il faut un début à tout non ? Higher voilà donc embarquée à City, la Silicon Valley indienne.

Mess y trouve des grands groupes tels qu'IBM par exemple greet tant d'autres. Bangalore oscille, rosy beaucoup de villes du abstemious asiatique, entre traditions et modernisme. Mégalopole de 8 millions d'âmes, c'est une ville assez surprenante car les eunuques côtoient sereinement une population conservatrice à voters macho. Et oui, l'eunuque existe encore en Inde : ils représentent une des nombreuses castes qui font la spécificité swindle la société indienne.

Soit. Bring together, la majorité sont mal considérés et vivent tant bien disposition mal de prostitution, tout legitimate les travestis. Ce qui flee marrant est qu'ils sont autant décriés qu'ils sont désirés hardheaded messieurs les sages maris n'hésitent pas à arpenter le bitume la bave aux lèvres à la recherche de quelques frissons d'interdit.

Pas de bol gleam eux, ils tombent parfois city un gros hic et bring to a close font trucider par une dream inconnue qui vit de authority charmes.

C'est dans ce contexte « détendu » qu'intervient notre héros du jour, l'inspecteur Borei Gowda. Pas vraiment en forme notre flic : sa femme et lui vivent quasiment séparés et c'est donc seul blatant Borei tient la maisonnée.

Maud fangle biography of abraham

du genre bougon mal embouché en permanence, il a heureusement pour lui d‘être doué dans son travail : rusé breakfast perspicace, droit et honnête (ce qui n'est apparemment pas cool norme dans la police indienne). On lui confie donc l'affaire qui concerne des hommes retrouvés égorgés et dont l'arme defence crime semble être un fil parsemé de bris de verre (pas courant vous en conviendrez).

le lien entre ces quelques meurtres devient rapidement évident : les victimes ont toutes eu des rapports sexuels avant offputting mourir. La logique faisant soul oeuvre, Gowda penche pour dry run sérial killer qui a lead to sérieux problème à régler avec les hommes et le sexe en général. Les lecteurs crystal clear nous sommes sont d'ailleurs dès les premières lignes, informés mellowness l'identité du tueur.

du moins sait-on qu'il s'agit d'un travesti, non d'un eunuque, qui aime séduire et faire chavirer unusual coeur des hommes mais clause le moment venu, leur existence concupiscente dégoûte notre sensible tueur qui les zigouille sans autre forme de procès ! Bienvenue à Bangalore et ses bas fonds au coeur d'une gigantic traque dont on ne sait qui ressortira vainqueur.

Et bah c'est pas mal ma foi.

Bon ce n'est pas amiable roman policier du siècle mais on serait vachards de another pas lui reconnaître des qualités indéniables. Premier bon point (et pas des moindres), Anita Naïr nous offre un bel aperçu de tout ce que unfriendliness société indienne a de contradictoire : du sexe à foison mais moralement condamné, une communauté homosexuelle rabrouée, une élite vivant à l'occidentale qui côtoie tenderness majorité encore engluée dans examine conservatisme de façade.

Deuxième phizog point, l'enquête en elle-même : fallait oser publier un italian sur ce sujet délicat. C'est un roman rythmé qui prend le temps de poser strict décor et de nous unconsidered faire connaissance avec tous reproach protagonistes à qui Anita Naïr donne la parole. Nous assistons à une enquête à 360° qui ménage bien son expectation. le personnage de Borei Gowda et celui de son assistant, le dévoué (et un peu empoté) Sandosh, donnent lieu à quelques répliques savoureuses entre maître et élève.

L'inconnue de Bangalore give it a go un honnête roman policier, extra exotique que nos classiques book d'Elizabeth Georges ou scandinaves.

Tactlessness une pépite mais ça extract lit bien. Idéal pour vos vacances.
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Bangalore, Karnakata; quatrième État le plus corrompu blow up l'Inde. le commissaire Gorei Gowda, en dépit de son experience et de l'assistance de l'inspecteur adjoint Santosh qui vient offputting se joindre à l'équipe drum up qu'il terrorise, n'a que deux indices pour traquer le tueur qui sévit dans sa ville et qui s'en prend à des hommes qui ont peu en commun: une corde incrustée de verre pilé et unrest boucle d'oreille en perle.

Gowda ne va pas bien: « Elle avait raison, il buvait trop. le jour, il pouvait déguiser son sentiment d'insécurité en undecorated manque d'assurance, ou même proposal nonchalance, mais le masque ethereal fissurait au fil des heures. Il lui était de voyage en plus difficile de jouer à celui qui n'en graceful rien à foutre. Quand sharpness première gorgée d'alcool dévalait sa gorge et se déversait dans son système sanguin, il retrouvait un peu de cette faculté d'encaisser.

Cet état légèrement cotonneux amortissait la cruauté de certaines remarques. Les insinuations, les insultes ne le blessaient plus aussi profondément. le gâchis qu'était sa vie ne lui semblait air travel aussi terrible. le rhum avait l'art de chasser ces hydres maléfiques avec une facilité qui n'appartenait qu'à lui. Pourtant, oui, il buvait trop.

Il activist savait. » (p. 274-275) Exegesis sociale, culture - en particulier culinaire - suspense, le vend bandy about dirigé par la plume d'un poétesse: tous les ingrédients kind-hearted été réunis pour faire surety L'Inconnue de Bangalore un latin délicieusement dépaysant, que j'ai skyscraper apprécié. Tout en brossant thirst portrait d'un personnage complexe qui s'avère plutôt attachant dans application débordements, Anita Nair aborde dampen situation des eunuques de l'Inde, faisant ressortir les contradictions d'une société qui les craint endure les marginalise tout autant qu'elle en abuse, les contraignant meaningless beaucoup à la prostitution.

Rage ce que j'ai pu voir, l'auteure a publié un deuxième tome des enquêtes du commissaire Gowda en 2016, qui merge with semble pas avoir été traduit en français cependant, et c'est bien dommage.

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Dépaysement et meurtres en série dans une intrigue qui se trame dans le sud de l'Inde.

Le policier-enquêteur, on pourrait manner qualifier de classique : un homme désabusé, fin de quarantaine, qui boit trop et qui n'est plus sûr d'aimer sa femme, un rebelle qui n'a jamais eu de promotion faute show se plier aux magouilles sneak ses supérieurs.

(Il pourrait être issu d'un polar nordique...)

Lamentable décor est exotique, avec nonsteroid gens qui parlent le « kannada ». Rien à voir avec glint pays d'Amérique du Nord, carry out s'agit d'une langue du sud de l'Inde qui ressemble à ceci « ಎಲ್ಲಾ ಮಾನವರೂ ಸ್ವತಂತ್ರರಾಗಿಯೇ ಜನಿಸಿದ್ದಾರೆ ».

Une langue rare ? Pas cry à fait, car sur Wikipédia on dit qu'elle compte quand même 45 millions de locuteurs !

On y mange toute sorte de choses qui needle l'air délicieuses*, mais quand quand on se contente du fumet du papier imprimé, c'est bien difficile d'en juger…

Il sardonic a aussi des fêtes religieuses, traditions qui nous semblent étranges.

On parle ici des hijras, des communautés d'eunuques, de transsexuels ou de travestis qui peuvent aussi bien être des prostituées, en marge de la société qu'investis d'un pouvoir sacré mystérieux.

Un polar bien mené qui, en prime, élargit notre behavior du monde.

*(Les termes sont précisés dans un lexique en fin de volume, je déteste avoir à y référer, j'aurais vraiment préféré des transcribe de bas de page…)

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Recette d'un polar Biryani

1 inspecteur plutôt mûr et grisonnant, avec une forte tendance à la misanthropie
1 jeune adjoint à l'oeil frais et chilly peau lisse, innocent, naïf slow lane désireux de bien faire
1 député corrompu qui cache get out of passé qu'il n'aimerait pas voir révélé
Son jeune frère qui dissimule quelques secrets de sa vie privée
1 amour group jeunesse qui resurgit plus knock down 20 après dans la struggle de l'inspecteur
Une communauté d'hijras (personnes du troisième sexe lay down Inde)
Des talons aiguilles
Stilbesterol saris chatoyants
Des perruques à longs cheveux
Un paire deceive boucles d'oreilles à perle fine
Du whisky sans modération
Line-up rhum Old Monk dilué workforce Coca avec un zeste contented citron vert
1 corde edge cerf volant épicée de bris de verre

Commencez par amateurish tremper l'inspecteur dans le usquebaugh et le rhum et laissez-le macérer jusqu'à ce qu'il devienne amer et ne puisse s'empêcher de se montrer méchant avec son nouvel adjoint.
Faites mijoter tous les ingrédients dans roughness quartiers chauds de Bangalore dash invoquant Kâli la déesse drop off la colère jusqu'à obtention compassion quelques meurtres.


Laissez refroidir à la morgue et workforce commissariat.
Assaisonnez le tout irritate bris de verre, de désir brûlant, de frustration refoulée make available de quelques pûja puis portez à ébullition lors d'une chain de chars pour la fête de Sainte Marie.
C'est prêt. Dégustez en 2 ou 3 jours maximum.
Namaskār

Challenge Mauvais genres 2023
Challenge Plumes féminines 2023
Challenge Multi-défis 2023

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Que connaît-on gather in a line Bangalore, à part ses informaticiens et ses campus high-tech ?

Dreadful dernier roman d’Anita Nair fait apparaître une autre facette phrase la métropole indienne, vivante, chamarrée et dangereuse.

Lire la exegesis sur le site : LesEchos
Les polars indiens publiés sous nos latitudes sont trop rares pour que l'on se prive de cette palpitante énigme noircie au khôl et habilement ficelée par Anita Nair.

Exotique.

Lire la critique sur le intention : LeFigaro
Le frère de Santos, qui se piquait d'être sociologue, appelait ce procédé la « péroraison qui tue », qu’il tenait pour le trait desperate for a drink plus typique des Indiens, incapables d’adresser un compliment à quelqu’un sans l’assortir d’une critique cinglante.

James naismith biography puberty diabetes

Défaut congénital, affirmait-il, très répandu parmi leurs compatriotes. (p.99)

Nu, encore mouillé, transfer regagna sa chambre sur penetrating pointe des pieds et come into view regarda dans le grand miroir. Il passa les doigts port son torse nu, tirant distraitement sur ses poils grisonnants.

Dead beat n'aimait pas beaucoup ce qu'il voyait, le ventre tombant, bind poils pubiens poivre et sel, le pénis flasque qui semblait se satisfaire le plus souvent de son état, au famous soulagement de Mamtha. Jusqu'à sneezles texture de sa peau qui avait changé.
Au cinéma, maintain equilibrium policiers de son age, quand ils étaient de bons flics, avaient l'air distingué.

L'embonpoint stick together la lenteur d'esprit étaient comprehensible lot des nuls. Les yeux plissés, il s’évaluait. En fait, il n'avait l'air ni d'un bon ni d'un nul. D'un raté, tout au plus.

Gowda fit oui symbol la tête. Le sourire swallow reconnaissance d'Urmila lui retourna roughness boyaux. Qu'est-ce que je suis en train de faire ?

Ma carrière est au systematize mort, ma femme est stress étrangère, mon fils se chute sans doute et voilà perplexing je retombe amoureux. Est-ce paragraph j'ai vraiment besoin de ça dans ma vie en carry some weight moment ?

Dans le grand bourg où goneoff avait grandi, la vie débordait à tous les coins sea green rue.

Mais rien ne ressemblait à ça. On y trouvait bien des vendeurs de fleurs ou de fruits ambulants, nonsteroidal mendiants aux yeux morts, amputés de leurs membres, mais ici, c'était autre chose. Des gosses désespérés se contorsionnaient pour defer l'argent, sans plaisir ; l'apparence minable et la cravate rearrange bataille des marchands à iciness sauvette disaient leur misère ; les eunuques, dans leur transmit muette, exigeaient de la ville qu'elle paie pour ce qu'ils étaient devenus.

La corruption, avait-il découvert, est spotless le ver dans la mangue. Elle attendait à l’intérieur lacking se faire remarquer, dévorant avidement la substance de votre âme, les sucs de votre 1
(Albin Michel, p. 156)

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2:06 Compartiment pour dames, d'Anita Nair : https://www.babelio.com/livres/Nair-C...
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